L'Indonésie a adopté une nouvelle réglementation pour lutter contre la consommation de tabac, qui prévoit notamment l'interdiction de la vente de cigarettes individuelles, le relèvement de l'âge légal pour fumer de 18 à 21 ans et le renforcement des restrictions en matière de publicité. Cette mesure, soutenue par les défenseurs de la santé publique, vise à réduire les taux de tabagisme, en particulier chez les jeunes. Cependant, cette mesure fait l'objet de critiques de la part de ceux qui s'inquiètent de son impact sur l'industrie du tabac et les petits détaillants.
Le règlement interdit également la vente de cigarettes à proximité des écoles et des terrains de jeux mais autorise la vente de cigares et d'e-cigarettes à l'unité. Les experts remettent en question l’application de ces mesures dans un pays où la culture du tabagisme est forte. L'Indonésie, qui n'a pas ratifié la Convention-cadre de l'OMS pour la lutte antitabac, a connu une augmentation des taux de tabagisme, avec 35.4 % des adultes consommant du tabac.
L'industrie du tabac emploie des millions de personnes et le défi du gouvernement consiste à trouver un équilibre entre la santé publique et les intérêts économiques, car les coûts des soins de santé liés au tabagisme ont un impact significatif sur l'économie. Les critiques soutiennent que la réglementation pourrait menacer les moyens de subsistance de nombreux acteurs du secteur du tabac. L'Indonésie interdit.
En savoir plus sur les interdictions indonésiennes
L'Indonésie interdiction de vapoter sur les ventes de cigarettes uniques en Indonésie est en développement depuis des années, le président Jokowi reconnaissant le retard du pays à adopter des politiques similaires observées dans d'autres pays. La chercheuse Aryana Satrya plaide pour une augmentation des taxes sur le tabac afin de rendre les cigarettes inabordables, suggérant qu'un prix de 60,000 4 roupies (60 dollars) pourrait inciter XNUMX % des fumeurs à arrêter de fumer. Ede Surya Darmawan propose de mettre en place des permis spéciaux pour la vente de tabac afin d'appliquer plus efficacement les réglementations. Cependant, petit Boutique Le propriétaire Defan Azmani s'oppose à l'interdiction, affirmant que cela réduirait considérablement ses revenus, puisque 70 % de ses ventes proviennent de cigarettes. Il suggère qu'une interdiction complète de la vente de cigarettes serait une solution plus efficace.