C'est la première fois dans l'histoire de Quitline que des adolescents en tant que jeune car 13 appellent la hotline pour obtenir de l'aide en raison d'un dépendance au vapotage.
Le Dr Sarah White, directrice de Quit Victoria, a déclaré que le nombre de demandes d'adolescents à la branche victorienne de l'organisation à but non lucratif est quelque chose d'inhabituel dans leur histoire au cours des 30 dernières années d'existence.
"Les militants pro-vapotage parlent exclusivement d'individus qui ont réussi à arrêter de fumer grâce au vapotage, tandis que ceux qui ne l'ont pas fait n'expriment pas leurs histoires", a ajouté White. "Cependant, les preuves que nous avons reçues indiquent que les gens sont dans le besoin". Cette année, nous avons eu deux jeunes de 13 ans qui ont demandé de l'aide.
Les conseillers de Victorian Quitline ont commencé à documenter des données anonymisées concernant les types de demandes qu'ils traitent, telles que les préoccupations et l'âge de l'appelant, ainsi que d'autres détails, pour en savoir plus sur les bénéficiaires de leurs services et pourquoi. Ces données sont stockées en toute sécurité dans un système de gestion des patients.
Certains des rapports d'incidents anonymisés communiqués à Guardian Australia montrent comment les conseillers Quitline traitent les demandes des vapoteurs qui tentent d'arrêter de vapoter pour la première fois. Les conseillers reçoivent également des appels téléphoniques de parents dont les enfants sont accros au vapotage et souffrent de conséquences néfastes comme des douleurs à la poitrine et de la toux.
« L'un des rapports d'incident indiquait que 80 % de ses potes vapotaient et qu'il se sentait très fortement accro ; il vape au réveil et le ramasse toutes les cinq minutes, selon l'un des rapports d'incident.
Un autre a mentionné comment un jeune de 13 ans avait été encouragé par son enseignant à le contacter depuis l'école. "Initié au vapotage par des amis plus âgés alors qu'il était en sixième", indique le rapport. "Vapotage génère des problèmes dans divers contextes, y compris les écoles, les familles, ainsi que les relations.
Un autre rapport a déclaré qu'une fille de 13 ans avait été contactée pour leur dire que le vapotage était "endémique dans son école". "Les enfants continuent de vendre des vapes dans les vestiaires", selon l'enquête. "Eux et leur ami sont les deux seuls de la classe à ne pas vapoter... ils veulent des encouragements pour ne pas vapoter."
Une mère a téléphoné à l'agence via son webchat car elle craignait qu'après avoir confisqué des vapes à ses enfants, ils aient commencé à ressentir "des douleurs aux bras, des douleurs à la poitrine et des retraits". Une mère a qualifié sa fille de 17 ans d'"extrêmement accro" et souffrant d'une toux persistante.
Entre le 1er janvier et le 30 septembre 2022, 93 des 1,465 6 (représentant XNUMX %) nouveaux clients du programme Victorian Quitline ont indiqué vouloir abandonner le vapotage.
"Nous venons de commencer à collecter ces statistiques en janvier", a expliqué White.
"Alors que 10 personnes par mois peuvent sembler peu, il convient de noter qu'il n'y a eu aucune publicité à Victoria pour commercialiser Quitline afin d'aider les individus à arrêter de vapoter." Cela indique que les gens recherchent constamment de l'aide.
"Quand on fume une cigarette, on tire 10 ou 15 bouffées avant de s'arrêter et de la jeter." Vous pouvez jeter un coup d'œil sur le paquet et dire : « Il ne m'en reste que 10 ». Cependant, avec les vapos, vous pouvez obtenir jusqu'à 2,400 240 bouffées pour chaque stylo. Cela se traduit par XNUMX cigarettes par an, et il n'y a aucun moyen naturel d'arrêter. Des individus y sont désormais assis avec ce gadget à la main, fumant sans cesse. ”
Le Centre d'épidémiologie et de santé de la population de l'Université nationale australienne a publié l'analyse la plus complète des risques de vapotage jamais réalisée en avril, trouvant des preuves définitives que les vapotages entraînaient des empoisonnements, des accidents, des cloques et une toxicité aiguë par inhalation, comme des convulsions. Selon l'analyse, le vapotage peut potentiellement entraîner une dépendance.
Selon le Conseil australien sur Fumeur et Santé, les gouvernements devraient interdire la vente et la publicité des cigarettes électroniques aux mineurs. Son PDG, Maurice Swanson, a déclaré que "les cigarettes électroniques inondent les salles de classe à travers l'Australie".
« Dépendre entièrement des initiatives d'éducation des parents et des enfants est une stratégie perdante », a-t-il déclaré.
Après huit ans en tant que directeur de Quit Victoria, White quittera ses fonctions en octobre. "J'ai vraiment pensé que je pourrais être la dernière réalisatrice de Quit", a-t-elle commenté au moment de sa nomination.
"En tant que scientifique, j'avais fait toutes les lectures et les études, et je me suis dit qu'avec l'évolution des tendances du tabac, si nous faisions adopter quelques lois importantes sur le tabac, je pourrais être le dernier directeur." Grâce à d'énormes investissements du gouvernement, d'experts et d'organisations non gouvernementales, nous pourrons peut-être éliminer le tabac en tant que principale cause de décès et de maladies évitables. Nous pourrions poursuivre et examiner d'autres problèmes qui nous maintiennent inutilement à l'hôpital. Mais maintenant, on s'attend à ce que les cigarettes électroniques maintiennent cette position pendant une période extrêmement longue, ce qui est assez frustrant.
"J'ai récemment déjeuné avec l'équipe Quitline, et l'un des membres du personnel qui travaille sur la Quitline depuis près de 15 ans était pratiquement en larmes lorsqu'elle m'a parlé de certains des appels qu'elle a reçus à propos du vapotage." « Comment permettons-nous que cela se reproduise ? » elle se demandait.
"À certains égards, j'ai l'impression de fuir le champ de bataille au cœur du conflit."
